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Le Tikun Olam
Le tikun olam (תיקון עולם) est un concept central de la tradition juive qui se traduit littéralement de l’hébreu par « réparation du monde » ou « amélioration du monde ». Ce n’est pas seulement un principe théologique, mais aussi un appel à l’action.
Origines et significations
- Dans la Kabbale (mysticisme juif) : l’origine du concept se trouve dans la mystique juive du XVIe siècle, notamment dans les enseignements d’Isaac Luria. Selon cette perspective, le monde a été brisé lors de la création, et l’humanité a pour mission de réparer ces « vases brisés » spirituels. Chaque bonne action contribue à remettre en ordre les fragments de lumière divine qui se sont dispersés.
- Sens juridique et éthique : le terme apparaît également dans la littérature rabbinique pour désigner des décrets visant à améliorer la société. Par exemple, une loi pouvait être édictée « pour le tikun olam« , signifiant qu’elle visait à prévenir les injustices et à promouvoir le bien-être social.
Le sens moderne et l’appel à l’action
Aujourd’hui, le tikun olam a acquis une signification plus large et est souvent utilisé pour désigner la responsabilité du peuple juif de participer à des actions de justice sociale. Le principe implique que l’on doit activement chercher à :
- Combattre l’injustice et l’inégalité
- Venir en aide aux plus démunis
- Protéger l’environnement
- Travailler à la paix et à la réconciliation
En résumé, le tikun olam est l’idée que chaque Juif a un rôle à jouer pour rendre le monde plus juste, plus éthique et plus entier, et ce à travers des actions concrètes qui améliorent la société.
Le principe du Tikun Olam est très présent dans la société israélienne, y compris dans les milieux laïcs. Cela se traduit par un engagement fort dans l’aide humanitaire internationale, le développement de technologies au service de l’humanité (« start-up nation »), et un militantisme pour la justice sociale à l’intérieur du pays. Les personnes qui excellent dans ces domaines pourraient être considérées comme des « Justes » au sens laïc, des modèles de conduite.
Les « justes » d’hier et aujourd’hui
Dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah, les « Justes » (ou « Justes parmi les Nations ») désignent des personnes non-juives qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs de l’extermination nazie.
Ce titre est décerné par le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, qui est l’autorité officielle en Israël pour la commémoration des victimes de la Shoah.
Critères pour être reconnu « Juste »
Pour qu’une personne soit reconnue « Juste parmi les Nations », plusieurs critères stricts doivent être remplis :
- Aide active et significative : la personne doit avoir apporté une aide substantielle à un ou plusieurs Juifs, allant au-delà de la simple assistance. Cela inclut souvent l’hébergement, la fourniture de faux papiers, la nourriture, ou l’organisation d’évasions.
- Mise en danger personnelle : le sauveteur doit avoir agi au péril de sa propre vie, de sa liberté ou de sa sécurité, ainsi qu’au péril de celle de sa famille. Dans de nombreux pays occupés par les nazis, aider des Juifs était passible de mort ou de déportation.
- Motivation altruiste : l’aide doit avoir été apportée sans aucune contrepartie financière ou autre bénéfice personnel significatif. L’acte de sauvetage doit être motivé par des principes humanitaires et moraux.
- Témoignages : le sauvetage doit être attesté par des preuves solides, généralement des témoignages des personnes juives sauvées ou d’autres témoins oculaires.
L’importance des Justes
Les Justes parmi les Nations représentent un phare d’humanité dans l’une des périodes les plus sombres de l’histoire. Leur action démontre que même dans des circonstances extrêmes, des individus ont choisi la compassion et le courage face à la barbarie.
- Reconnaissance : les Justes reçoivent une médaille et un diplôme d’honneur. Leur nom est gravé sur le Mur d’Honneur du Jardin des Justes à Yad Vashem. Si le Juste est décédé, la médaille et le diplôme sont remis à un membre de sa famille.
- Symbolisme : ils sont le symbole de la résistance morale et de la capacité d’agir avec intégrité face au mal.
La reconnaissance des Justes est un processus continu, et chaque année, de nouvelles histoires de courage sont mises en lumière.
Dans l’histoire juive et la tradition religieuse, le concept de « Justes » ou de « Tzaddikim » (צדיקים, au pluriel ; tzaddik au singulier) est également fondamental, mais il a une signification plus large et différente de celle des « Justes parmi les Nations » de la Shoah.
Les « Tzaddikim » (Justes) dans le judaïsme traditionnel
Dans le judaïsme, un Tzaddik est une personne qui se distingue par sa grande piété, sa droiture, sa moralité irréprochable et sa profonde observance des commandements divins (Mitzvot). Le tzaddik est considéré comme un modèle de vertu et de sainteté.
Voici quelques aspects de cette notion dans l’histoire juive ancienne et médiévale :
Modèle biblique : La Bible hébraïque elle-même présente des figures de tzaddikim. Par exemple, Abraham est considéré comme un tzaddik en raison de sa foi et de son obéissance à Dieu. Noé est décrit comme « un homme juste et intègre dans sa génération ».
Leadership spirituel : Au fil des siècles, de nombreux rabbins, sages et chefs spirituels ont été vénérés comme des tzaddikim. Ils étaient considérés comme ayant une connexion particulière avec Dieu, et leurs enseignements et leurs actions étaient vus comme inspirés.
Hassidisme : Dans le mouvement hassidique (à partir du XVIIIe siècle), le concept de tzaddik est devenu central. Le Rabbi (ou Rebbe) d’une cour hassidique est considéré comme le tzaddik de sa communauté, servant de guide spirituel, d’intermédiaire entre les fidèles et Dieu, et d’exemple de dévotion. Les hassidim croient que le tzaddik a des pouvoirs spéciaux et que ses prières sont particulièrement efficaces.
Les 36 Justes cachés (Lamed Vav Tzaddikim) : Une tradition mystique fascinante du judaïsme affirme qu’il existe à tout moment 36 tzaddikim cachés, appelés les Lamed Vav Tzaddikim (ל »ו צדיקים). Ce sont des personnes humbles et inconnues qui, par leur seule existence et leur bonté, soutiennent le monde et empêchent sa destruction. Sans eux, le monde périrait. Ils ne connaissent pas eux-mêmes leur statut.
Distinction clé
La distinction essentielle est que les « Justes parmi les Nations » sont des non-Juifs ayant sauvé des Juifs spécifiquement pendant la Shoah, par un acte héroïque de compassion inter-religieuse. Tandis que les Tzaddikim sont des figures exemplaires de la piété et de la moralité au sein de la tradition juive elle-même, vénérés pour leur proximité avec Dieu et leur observance de la Torah.
Dans les deux cas, le terme « Juste » évoque l’idée d’une personne qui incarne des valeurs morales et éthiques élevées, agissant de manière exemplaire pour le bien, que ce soit pour sauver des vies ou pour élever spirituellement la communauté.
La hasbara
La hasbara est un terme hébreu qui signifie littéralement « explication ». Dans le contexte de la politique et des relations publiques israéliennes, il désigne un ensemble de stratégies de communication visant à expliquer et à défendre la politique, les actions et l’image d’Israël auprès de l’opinion publique internationale.
Objectifs de la Hasbara
- Légitimation : l’objectif principal est de présenter Israël comme un État légitime et démocratique, justifiant ses décisions politiques et militaires, en particulier celles liées au conflit israélo-palestinien.
- Contrer les critiques : a hasbara vise à lutter contre ce qu’elle considère comme de la désinformation ou des récits négatifs sur Israël, en particulier sur les réseaux sociaux et dans les médias.
- Susciter la sympathie : il s’agit de mettre en avant les aspects positifs de la société israélienne (innovation, diversité culturelle, etc.) pour créer une image favorable du pays et un sentiment de soutien.
Hasbara et propagande
Le terme est souvent sujet à controverse. Alors que ses défenseurs le considèrent comme de la « diplomatie publique » ou des « relations publiques », ses détracteurs le qualifient ouvertement de propagande d’État.
Ces critiques soulignent que la hasbara tend à :
- Simplifier des situations complexes : elle présente un récit unilatéral qui ignore les perspectives palestiniennes et les critiques internes à Israël.
- Utiliser des tactiques de désinformation : certains rapports accusent des organismes liés au gouvernement israélien d’utiliser des faux comptes sur les réseaux sociaux pour influencer l’opinion publique.
- Être une « guerre de l’information » : la hasbara est perçue comme un outil dans une guerre narrative plus large, où chaque partie s’efforce de gagner la bataille de la légitimité aux yeux du monde.
En résumé, la hasbara est un concept central de la diplomatie publique israélienne, mais son interprétation varie grandement, du simple outil d’explication à une forme de propagande sophistiquée et controversée.
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Argentine
- Une des plus grandes communautés juives au monde : avec une population estimée entre 220 000 et 230 000 personnes, la communauté juive argentine est la plus importante d’Amérique latine et la sixième au niveau mondial.
- Une histoire marquée par les vagues d’immigration : l’arrivée des Juifs en Argentine remonte au XVIe siècle avec les Séfarades fuyant l’Inquisition. Cependant, la communauté a pris de l’ampleur au XIXe et au début du XXe siècle avec l’immigration massive de Juifs d’Europe de l’Est (Ashkénazes) fuyant les pogroms. On les surnommait les « gauchos juifs » car beaucoup se sont installés dans la Pampa pour devenir agriculteurs.
- Un héritage culturel riche et une identité unique : la communauté juive argentine est caractérisée par une forte identité, combinant les traditions juives (avec une majorité ashkénaze) et la culture argentine. Des musées, des écoles et des synagogues témoignent de cet héritage.
- Les institutions communautaires : les principales institutions sont situées à Buenos Aires, où vit la majorité de la communauté. La Synagogue centrale (Temple Liberté) et l’Association mutuelle israélite argentine (AMIA) sont des centres névralgiques de la vie communautaire.
- Des défis passés et présents : la communauté a été confrontée à des moments difficiles, notamment avec les attentats de 1992 contre l’ambassade d’Israël et de 1994 contre l’AMIA, qui ont fait de nombreuses victimes. Ces événements ont profondément marqué la communauté. De plus, des problèmes socio-économiques ont affecté une partie de la communauté, avec un nombre important de familles vivant sous le seuil de pauvreté.
- Les Juifs d’Argentine ont exercé une influence notable sur la culture du pays, contribuant à divers domaines comme la littérature, la gastronomie, la musique et l’art.
- Littérature et mémoire
- Le livre « Los Gauchos Judíos » d’Alberto Gerchunoff, publié en 1910, est une œuvre fondatrice qui raconte l’histoire des colons juifs dans la pampa argentine. Il est considéré comme un hymne à l’intégration des immigrants juifs dans la culture argentine et comme le premier livre de littérature moderne en espagnol écrit par un Juif. La communauté a également produit des auteurs et des intellectuels qui ont enrichi la vie culturelle argentine, comme l’écrivain Edgardo Cozarinsky.
- Gastronomie
- La cuisine juive fait partie intégrante de la culture culinaire argentine, s’ajoutant aux influences italiennes et espagnoles. On peut trouver des plats traditionnels juifs, comme les knishes (chaussons fourrés), qui sont devenus populaires dans le patrimoine gastronomique local. Des restaurants à Buenos Aires, comme Mishiguene, proposent une cuisine fusion qui mélange les saveurs ashkénazes, séfarades et moyen-orientales avec une touche latino-américaine.
- Arts et musique
- La musique a également été influencée par des personnalités juives, comme la pianiste de renommée mondiale Martha Argerich. Les monuments, tels que celui dédié aux victimes de l’attentat de 1994 contre l’AMIA, sont des œuvres d’art public qui rappellent l’histoire de la communauté et son combat pour la mémoire et la justice. Le Musée juif de Buenos Aires, situé à côté de la Synagogue centrale, préserve et présente l’histoire et les traditions de la communauté, encourageant un dialogue entre son passé d’immigrant et son présent argentin.
A noter : il existe un Limoud argentin : https://limudba.org/
Thaïlande
Le judaïsme est une religion minoritaire en Thaïlande. La communauté juive, bien que peu nombreuse (environ 200 personnes), est active et bien intégrée dans le pays.
Points clés :
- Une présence historique : l’histoire des Juifs en Thaïlande a commencé dès le XVIIIe siècle avec l’arrivée de familles juives de Bagdad et d’Europe.
- Les maisons Habad : le mouvement hassidique Loubavitch (Habad) a une forte présence en Thaïlande. Il existe plusieurs maisons Habad dans les grandes villes touristiques comme Bangkok, Phuket, Chiang Mai et sur l’île de Ko Samui. Elles servent de centres communautaires, de synagogues et de restaurants casher pour les touristes et les résidents, principalement israéliens.
- Un lieu de retraite : la Thaïlande est devenue une destination prisée pour les Israéliens, notamment des familles et des « nomades numériques » qui cherchent à échapper au stress de leur pays. L’île de Ko Pha Ngan, par exemple, accueille une communauté israélienne de plusieurs centaines de familles. Un centre spécialisé a même été créé pour aider les Israéliens traumatisés.
- Reconnaissance officielle : la communauté juive, représentée par la Jewish Association of Thailand (J.A.T.), est officiellement reconnue par l’État thaïlandais depuis 1964.
Juifs des Iles
En Corse, l’histoire et la présence juive sont très limitées, bien qu’il y ait quelques traces historiques intéressantes.
Historiquement :
Antiquité/Moyen-Âge : il n’y a pas de preuves solides d’une présence juive significative et établie durant l’Antiquité ou le Haut Moyen-Âge, contrairement à d’autres régions du bassin méditerranéen (comme l’Italie continentale ou la Provence). La Corse était assez isolée.
Période génoise et pisane : des documents sporadiques pourraient suggérer la présence de quelques marchands ou familles juives de passage ou résidant brièvement pendant les périodes d’influence pisane et génoise, mais jamais en grand nombre ni avec une communauté organisée.
Seconde Guerre Mondiale : la Corse a été occupée par les troupes italiennes fascistes de 1942 à 1943. Fait remarquable, les autorités militaires italiennes, sous l’influence de généraux comme Ugo Rossi, ont refusé d’appliquer les lois raciales antijuives de l’Allemagne nazie et ont même protégé les Juifs présents sur l’île, qu’ils soient locaux ou réfugiés du continent. Cette période est un chapitre peu connu mais important de la résistance passive italienne à l’Holocauste.
Aujourd’hui :
Très petite communauté : la communauté juive actuelle en Corse est extrêmement petite. Elle est principalement composée de quelques familles et individus, souvent venus du continent français ou d’autres pays. Il n’y a pas de synagogue formelle ou de centre communautaire juif organisé en Corse. Les pratiques religieuses sont individuelles ou, très occasionnellement, des regroupements informels peuvent avoir lieu pour les grandes fêtes. Il n’y a pas de rabbin résident.
En somme, la présence juive en Corse a toujours été très marginale et n’a jamais constitué une communauté importante ou structurée. L’épisode de la Seconde Guerre mondiale reste l’aspect le plus notable de leur histoire sur l’île, mais il n’a pas conduit à l’établissement d’une communauté durable et visible.
Bien que la France d’outre-mer soit l’une des régions les plus éloignées de la métropole, des communautés juives y sont bien implantées. Leur présence, parfois ancienne, est marquée par une diversité de profils et d’histoires.
Une histoire riche et parfois oubliée
La présence juive dans les Antilles françaises remonte au XVIIe siècle, avec l’arrivée de Juifs hollandais fuyant le Brésil après l’expulsion portugaise. Ils se sont installés en Martinique et en Guadeloupe, apportant avec eux la culture de la canne à sucre et de nouvelles techniques de raffinage. Cependant, leur présence fut de courte durée. En 1685, le Code noir de Louis XIV les obligea à quitter les îles ou à se convertir au catholicisme, ce qui a mis fin à cette première vague d’immigration juive.
Aujourd’hui, les communautés juives dans les DOM-TOM sont principalement composées de Juifs séfarades d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie), arrivés après la décolonisation, ainsi que de familles de la métropole. Elles sont généralement petites, mais organisées et actives, avec leurs propres lieux de culte et associations.
Les principales communautés actuelles
Martinique : il existe une communauté juive à la Martinique, forte d’environ 450 personnes. La majorité est d’origine séfarade, notamment d’Algérie. L’Association Culturelle Israélite de la Martinique (ACIM), créée en 1976, joue un rôle central dans l’organisation de la vie religieuse et culturelle de la communauté.
Guadeloupe : la communauté juive de Guadeloupe est également active et structurée, avec environ 120 familles. Elle dispose d’un centre communautaire, d’une synagogue, d’un mikvé (bain rituel) et même d’une école juive.
La Réunion : une communauté juive est présente sur l’île de la Réunion. L’Association Culturelle Juive de La Réunion (ACJR), créée en 2009, est le principal organe pour les membres de la communauté, organisant des activités culturelles et religieuses.
Guyane française : la communauté est très réduite, mais il existe quelques individus et familles juives. Leur présence est souvent liée à l’installation récente d’entrepreneurs ou de professionnels.
Polynésie française : la communauté juive de Polynésie s’est constituée progressivement depuis le XIXe siècle. Elle est composée de plusieurs familles qui ont fait souche sur l’île. L’Association Cultuelle des Israélites et Sympathisants de Polynésie française (ACISPO) est l’organe qui regroupe la communauté, composée à la fois de Juifs de naissance et de sympathisants.
Alexandre Salmon, un banquier juif anglais, est le premier Israélite à s’installer à Tahiti en 1841. Il épouse la princesse maohi O’Brien, ce qui donne naissance à une lignée qui jouera un rôle déterminant. Leur fille, Marau Salmon, deviendra la dernière reine de Tahiti, en épousant le roi Pōmare V. La lignée Salmon a ainsi laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de la Polynésie.
Cameroun
Ill existe une communauté juive au Cameroun, bien qu’elle soit petite et relativement récente. Selon des sources fiables, elle compte environ 70 à 80 membres, principalement à Yaoundé, la capitale, et inclut des Juifs camerounais ainsi que quelques Juifs israéliens expatriés. Cette communauté, souvent appelée Beth Yeshourun (Maison des Justes), est issue d’un groupe d’anciens chrétiens évangéliques qui se sont tournés vers le judaïsme dans les années 1990-2000, en s’inspirant de l’Ancien Testament et en adoptant des pratiques juives comme la circoncision, le respect du shabbat et des fêtes comme la Pâque. Ils prient dans des maisons privées faute de synagogue formelle et ont reçu un soutien de l’organisation Kulanu pour leur éducation juive et leur conversion. Des légendes locales évoquent aussi des origines juives anciennes chez certaines tribus comme les Bassa ou les Bamileke, mais ces affirmations restent mythiques et non reconnues halakhiquement par le judaïsme orthodoxe. La communauté est isolée mais active, avec des liens croissants avec le judaïsme mondial.


